Reconnaissance des territoires
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Objectif : En cette ère de réconciliation, chaque séance publique tenue au Canada doit commencer à tout le moins par une reconnaissance du territoire. En commençant nos réunions et ateliers par une reconnaissance des terres sur lesquelles nous nous rassemblons, nous soulignons la nécessité d’accroître la sensibilisation, l’engagement et la collaboration en matière de réconciliation au Canada, à laquelle nous participons tous.
Matériel : Chaises disposées en cercle, en nombre suffisant pour tous les participants.
Durée : De 5 à 30 minutes
Dans la mesure du possible, essayez de mettre à contribution les collectivités des Premières Nations qui résident à l’endroit où a lieu l’activité. Pour donner un exemple de sensibilisation, d’engagement et de collaboration, on peut demander à un aîné de faire une cérémonie de purification (ou « smudging ») au début et à la fin de l’activité. S’il n’est pas possible de faire participer les collectivités des Premières Nations, l’équipe d’animation doit reconnaître les terres dans son mot de bienvenue.
Voici un exemple de discours de reconnaissance des terres :
« Nous tenons [Je tiens] d’abord à souligner que les terres sur lesquelles nous sommes rassemblés font partie du territoire traditionnel non cédé des Micmacs. Ce territoire est visé par les « traités de paix et d’amitié » que les Wəlastəkwiyik (Malécites) et les Micmacs ont d’abord conclus avec la Couronne britannique en 1726. Les traités en question ne comportaient pas de clause relative à la cession des terres et des ressources, mais reconnaissaient de fait le titre des Micmacs et des Wəlastəkwiyik (Malécites) et définissaient les règles quant à ce qui devait être des relations durables entre les nations.
Pendant que nous sommes réunis en cet endroit, il est important de reconnaître que nous faisons partie d’une histoire d’immigration vers ces terres et de réconciliation avec ses premiers habitants qui est toujours en cours. Nous avons le luxe de nous pencher (sur un sujet particulier), mais dehors, dans la dure réalité qui nous rattrapera lundi, les difficultés auxquelles nous faisons face ne font pas partie d’un système bien défini. Elles font partie de systèmes économiques et de systèmes d’immigration, qui font eux-mêmes partie de systèmes socioculturels, qui eux font partie de systèmes politiques. Ce que nous faisons ici a donc de l’importance. Parce que ce que nous faisons ici a des répercussions sur ces systèmes. Je vous demande donc de tenir compte de cette intention de réconciliation pendant notre parcours dans le programme et de toujours mettre les gens et la planète au cœur de votre travail. »
Pour plus d'informations et de ressources, veuillez consulter les liens suivants: